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dimanche 21 octobre 2012

Nutrition

La réparation et la croissance ne peuvent, toutefois, pas avoir lieu sans les « briques » nécessaires. Ces « briques » sont fournies par une alimentation de qualité. Les culturistes ont donc besoin d'un régime alimentaire extrêmement spécialisé. En effet, ces athlètes ont besoin d'un apport calorique supplémentaire variant entre 500 et 1 000 calories au-dessus de leur niveau de maintien pour assurer leur croissance musculaire. Cette suralimentation est combinée à des exercices cardio-respiratoires pour permettre d'éliminer le gras corporel en vue d'une compétition. La proportion des calories venant des glucides (hydrates de carbone), des lipides et des protéines varie en fonction des objectifs du culturiste.
L'apport alimentaire des culturistes est assuré par 5 à 7 repas par jour de même valeur nutritive, à intervalles réguliers, généralement entre 2 et 3 heures. Cela permet une meilleure absorption des nutriments et augmente le taux de métabolisme basal. Cette façon de faire est aussi applicable par les personnes désirant perdre leur embonpoint.

Glucides (ex Hydrates de carbone)

Une large proportion de l'apport en calories provenant des glucides est nécessaire pour permettre au corps de recevoir suffisamment d'énergie pour supporter les rigueurs de l'entraînement et pour favoriser le repos. Les culturistes cherchent à absorber surtout sucres complexes, disaccharides (saccharose, lactose, maltose) et polysaccharides (les amidons) qui libèrent leur énergie plus lentement que les sucres simples, ou monosaccharides (glucose, galactose). Ceci est important, car les sucres simples produisent un excès énergétique ce qui pousse le corps à accroitre sa masse adipeuse. De plus, une trop grande consommation de sucres simples associée à une prédisposition génétique peut favoriser un diabète de type 2. En revanche, les culturistes ingèrent des sucres simples juste après l'entraînement pour regarnir les réserves de glycogène des muscles.

Protéines

Il est recommandé que les culturistes reçoivent de 2 à 3 grammes de protéine par kilogramme de poids corporel pour aider le corps à récupérer et à se reconstruire (contre environ 1 gramme par kilogramme pour un homme à l'activité sportive modérée). Ces protéines viennent de sources telles bœuf, poulet, poisson, soja, lait, petit-lait et blanc d'œuf. Le poulet, le petit-lait et le blanc d'œuf sont prisés car ils contiennent peu de gras. Certains culturistes préfèrent que leur apport quotidien provienne principalement de la nourriture, plutôt que de suppléments de protéine en poudre.

Vitamines et minéraux

Un apport adéquat en vitamines et en minéraux est nécessaire : un grand nombre de culturistes prennent des multi-vitamines quotidiennement. Les acides gras essentiels (incluant des oméga 3), que le corps ne synthétise pas, sont aussi consommés. Il est, toutefois, préférable de puiser les minéraux et les vitamines essentiels à partir d'aliments entiers, plutôt que d'ingérer des suppléments, mais cela n'est pas toujours le moyen le plus pratique.

Suppléments

Les suppléments peuvent aider la croissance musculaire, même si certains se sont avérés inefficaces. Toutefois, la créatine a prouvé son efficacité . La créatine n'est efficace que si elle est combinée avec une alimentation équilibrée et un programme d'entraînement adéquat, ce qui vaut aussi pour tous les suppléments.
Certains culturistes peuvent avoir recours à des drogues pour atteindre des résultats supérieurs à l'hypertrophie qu'ils pourraient atteindre de façon naturelle. La plupart des stéroïdes permettent au corps humain d'augmenter l'état anabolique. Les effets négatifs de ces substances vont des dommages au foie à la rétroaction négative qui mène au déclin de la production de testostérone du corps : l'apport exogène de testostérone entraîne donc une baisse de la production endogène. Cela peut causer une atrophie des testicules et une infertilité temporaire (le taux de testostérone endogène retrouve le plus souvent sa valeur normale après l'arrêt des apports exogènes). Un dérèglement hormonal sévère peut aussi avoir des effets secondaires tel que la gynécomastie.
Mis à part les aides chimiques (hormones, stéroïdes etc.), la supplémentation représente une part à ne pas négliger dans le bodybuilding. En effet, des suppléments naturels existent et sont là pour aider et forcer le métabolisme sans risque. Outre la créatine citée plus haut, les protéines en poudre sont quasi incontournables. Elles permettent de faire les 5 à 6 repas nécessaires au corps pour qu'il soit en situation d'anabolisme toute la journée. De plus, elles sont plus simples d'utilisation que les aliments, elles les remplacent à certains moments comme après et avant les séances mais ne doivent pas constituer une alimentation de base. Les protéines renferment les acides aminés nécessaires à la construction musculaire, ceux-ci existent à part. Leur prise en supplémentation permet une meilleure synthèse donc une construction accrue. Il existe de nombreux suppléments agissant à divers points, les modulateurs hormonaux naturels qui jouent un rôle fort dans l'anabolisme, les protéines et acides aminés (vus plus haut), des dérivés et combinaisons d'acides aminés permettant l'augmentation de la force.

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